Post-partum : Quels médicaments autorisés après l’accouchement ?

Médicaments - Allaitement - Homéopathie

Après l’accouchement, c’est un moment où il est rare que vous n’ayez pas besoin de médicaments. Mais attention, surtout si vous allaitez votre bébé. Beaucoup de médicaments passent dans le lait maternel, mais ne contre-indiquent pas forcément l’allaitement.

Antihémorroïdaires

Les pommades et suppositoires composés d’analgésiques, de cortisone et d’anti-inflammatoires rendent de grands services.

Les comprimés de flavonoïdes et les gélules ou crèmes à base de ruscus favorisent la tonicité veineuse.

Pour les crevasses

Une gelée à base de folliculine(1) et de tyrothricine peut être appliquée 6 fois par jour, en rinçant avant les tétées.

Une méthode préventive et curative consiste à appliquer dès le premier jour aprés l’accouchement du tulle gras en petits pansements sur le mamelon, à rincer avant la tétée puis à pulvériser un spray à base d’oligoéléments après la tétée.

Les médicaments que vous pouvez prendre en allaitant

La pilule et l’allaitement. Les contraceptifs oraux faiblement dosés en œstrogènes sont utilisables dès le quatorzième jour après l’accouchement. Une mère prenant une pilule minidosée n’élimine pas plus d’œstrogènes dans son lait qu’une mère ayant une ovulation naturelle.

Vos médicaments et votre allaitement

Médicaments permis après l’accouchement :

Amoxicilline, ampicilline, la plupart des antimycosiques, Bricanyl, charbon, la plupart des céphalosporines, digitaline, Marzine, érythromycine, Feldène, Flagyl en courte durée, insulines, Lomudal, Marcaïne, Motilium, mucilages, Nivaquine, pénicillines, Povanyl, paracétamol, paraffine, Polaramine, procaïne, Ventoline, Imodium, Aldomet, Nepressol

Médicaments à éviter sauf raison impérative, une surveillance étroite de votre bébé s’impose alors:

Aspirine, cortisone, Dépakine, Dolosal, gentamicine, huile de ricin, Indocid, kanamycine, morphine, Négram, phénobarbital, Primpéran, rifanpicine, rovamycine, sirops antitussifs contenant de la codéine, streptomycine, Tégrétol, Témesta, théophylline, Tofranil, Valium, Zarontin

Médicaments après l’accouchement incompatibles avec l’allaitement :

Bicarbonate de sodium, Flagyl en longue durée, gouttes nasales contenant de l’éphédrine, Gynergène, pommade à base de vitamine A, sulfamides, tétracyclines(2), la plupart des diurétiques, produits iodés, atropine

L’homéopathie

Vous vous demandez souvent si l’homéopathie ne pourrait pas vous soulager de troublez auxquels l’allopathie n’apporte pas de solution.

Il est actuellement impossible de démontrer scientifiquement l’action des produits homéopathiques sur l’organisme. Donc, il n’est pas question que vous négligiez votre suivi médical et les traitements prescrits par votre obstétricien ou votre sage-femme parce que vous entreprenez un traitement homéopathique.

Il est cependant indéniable que beaucoup d’entre vous ressentent un effet à l’homéopathie. Qu’il s’agisse d’un effet psychologique ou d’un mécanisme d’action inconnu, l’essentiel est le résultat. L’homéopathie, c’est certain, ne fait courir aucun danger au bébé car elle recourt à des produits extrêmement dilués. Elle peut donc être utilisée sans crainte, tant pour traiter les maux inhérents à la grossesse qu’en complément d’un traitement allopathique, pour aider à la guérison d’une grippe ou bien préparer des soins dentaires, par exemple.

Sachez cependant qu’il n’existe pas en homéopathie de recette universelle. Si une amie vous raconte que tel remède lui a parfaitement réussi, rien ne dit qu’il sera efficace pour vous, quand bien même vous présenteriez les mêmes symptômes.
Mieux vaut donc, si vous voulez suivre un traitement homéopathique, consulter un médecin habitué à cette pratique.

Les herbes médicinales

Il est tout à fait agréable de préparer sa nuit avec une tasse d’infusion de tilleul ou de tilleul-menthe, chaude et un peu sucrée. Bien sûr, les plantes sont naturelles; elles n’en sont pas pour autant moins dangereuses que les médicaments préparés en laboratoire. On a trop tendance à opposer la médecine par les plantes et la médecine scientifique. Cette dernière puise de nombreuses molécules dans les plantes. Par exemple, la digitaline vient de la digitale, mais le laboratoire purifie la plante et en contrôle les effets nocifs.

Lorsque vous prenez une tisane, ce travail n’est pas fait. Vous absorbez alors avec la plante naturelle une dose imprécise de la molécule active, associée parfois à de nombreux allergènes, des moisissures, des insectes microscopiques, et parfois des produits toxiques puisés par la plante dans la terre, comme l’arsenic ou le plomb. Évitez de consommer des infusions de plantes non contrôlées pharmaceutiquement.

Notes

(1) Voir la définition de la folliculine sur le lexique de grossesse
(2) Voir la définition de la tétracycline sur le lexique de grossesse

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